Portrait passion
Portrait #11
BéatriceOyane Bikom
Responsable de rayon du Decathlon Toulouse Hippodrome, athlète aux multiples facettes,
et joueuse de football au parcours international (Etats-Unis…)
“ Je me lève chaque matin pour faire kiffer mon équipe ”
“ Mes collaborateurs sont tous plus enrichissants les uns que les autres ”
“ Je suis actuellement ce qu’on appelle RR chez nous, Responsable de Rayon. J’ai plusieurs casquettes et plusieurs cordes à mon arc car je travaille sur les rayons running et marche mais aussi santé découverte et glisse urbaine. Je m’occupe principalement d’animer une équipe de quatre collaborateurs, tous différents mais aussi, et surtout, tous plus enrichissants les uns que les autres ! Cela fait quatre mois que j’ai intégré cette merveilleuse entreprise remplie de sportifs motivés. Aujourd’hui, je suis entièrement satisfaite de l’opportunité que m’a offert Yanis, le directeur du magasin Toulouse Hippodrome.
Mais, avant tout, je tiens à vous expliquer mon parcours, le chemin qui m’a mené au coeur du projet Decathlon ! ”
“ Je suis fière de mon record au lancer de poids 3kg : 14, 50 mètres ! ”
“ Je m’appelle Béatrice, j’ai 27 ans. J’ai vécu toute mon enfance à Montpellier et je suis issue d’une grande famille. J’ai été dès le plus jeune âge initiée à la pratique du football et du basket par mes frères aînés et vous savez quoi ? J’ai tout de suite adoré ! Avoir un pied dans le domaine du sport à cet âge là, a très rapidement orienté mes choix de vie. En effet, dès l’âge de 12 ans, j’ai décidé de m’inscrire dans un club d'athlétisme, puis au collège, j’intégrais l’UNSS de Montpellier pour continuer sur ma lancée ! Après des débuts plutôt réussis, j’ai constaté des facilités dans certaines disciplines, comme le triple saut, le saut en hauteur ou encore le lancer de poids. Ces facilités m’ont permis de rencontrer un entraîneur qui m’a proposé un challenge plutôt osé, qui était de participer dès l’année suivante aux championnats de France. Défi que j'accepte de relever, ce qui changea radicalement ma manière de m'entraîner, je me devais d’être prête pour le grand rendez-vous les championnats de France de 2002 ! En préparation, j’ai réalisé un nouveau record personnel dont je suis plutôt fière : 14,50 mètres au lancer de poids de 3kg, je me sentais alors fin prête pour la grande aventure. Les années passèrent tout comme les championnats de France, des rendez-vous auxquels je répondais systématiquement présente jusqu’à l’âge de mes 17ans… Année où mon corps décida de me lâcher : fissure du ménisque qui me contraigna à arrêter toutes activités sportives pour une période minimum de 6 mois. Je me devais de rebondir pour prouver à toutes et tous que j’étais capable d’atteindre une nouvelle fois les championnats de France en 2007 à Narbonne, une mission que j’ai accomplie pour mon plus grand bonheur ainsi que celui de mes proches ! Je pouvais enfin m’envoler l’esprit tranquille vers de nouveaux projets encore plus ambitieux… ”
“ Perdue aux US, le sport m’a permis de me libérer complètement ”
“ Après l’obtention de mon baccalauréat (dans la difficulté), j’avais pour projet de partir vers de nouveaux horizons. Les Etats-Unis, et plus précisément San Francisco, se sont ouverts à moi. J’avais pour projet ambitieux de réaliser une licence en marketing avec option événementielle. Pour tout vous avouer, les six premiers mois ont été les plus difficiles de ma vie, j’étais tétanisée en arrivant sur place et pour relever la tête, j’ai décidé de m’investir à 200% dans mes études.
Le déclic est alors arrivé lorsque j’ai décidé de reprendre la pratique du sport. Et c’est tout sauf un hasard : le sport m’a littéralement permis de me libérer dans un environnement qui m’était étranger. À ce moment-là, une ancienne joueuse professionnelle brésilienne est venue me recruter pour me former au rôle de milieu de terrain ; poste que je connaissais auparavant grâce à mes frères.
Après plus de trois merveilleuses années d’études et de pratique sportive, j’ai décidé de revenir en France sans pour autant me retourner, car je laissais derrière moi une période grandiose et enrichissante de ma vie.
La France m’offrait un nouveau départ ! ”
“ Ce qui me fait le plus vibrer ? La passion envers mes clients ”
“ Après avoir vécu toute ma jeunesse sur Montpellier ainsi que plus de trois années à l’étranger, aux Etats-Unis donc, je voulais voir de nouveaux horizons. J’ai alors choisi la ville de Toulouse. J’y ai repris une nouvelle licence en économie administrative et sociale.
En parallèle de mes études, j’ai découvert de nouveaux métiers, dont être une employée dans un fast-food. Continuant mes études en les orientant vers un Master 1 en banques et assurances, j’ai refusé d’évoluer vers un poste de manager pour m’orienter vers un emploi plus en lien avec mon secteur d’activité.
J’ai repris l’entreprise Surancimmo (assurance). Une expérience très enrichissante qui dura plus de deux années où j’ai eu l’occasion de constater que ce qui me faisait le plus vibrer, c’était la passion envers mes clients.
C’est cette même passion pour le sport qui m’a menée naturellement vers Decathlon ! ”
“ Chaque collaborateur unique compte en tant qu’acteur indispensable ”
“ Après avoir effectués trois entretiens tous plus passionnants les uns que les autres, j’ai débuté au sein de l’entreprise sportive préférée des Français ! C’était pour moi un immense plaisir de débuter une aventure s’annonçant extrêmement enrichissante, professionnellement mais aussi, et surtout, humainement ! Beaucoup pensent que je suis là pour augmenter à tout prix le chiffre d’affaires de mes rayons. Or, pour moi Béatrice, cela n’est pas ma priorité. Chaque matin, je me lève pour transmettre à mon équipe un certain savoir-faire mais plus particulièrement un savoir-être ! Cette transmission est possible grâce à de nombreux échanges avec mon équipe car il existe une proximité au sein de mon groupe de travail. Ce management est avant tout possible car tous les profils sont variés, chacun est présent pour apporter sa pierre à l'édifice, chaque collaborateur unique compte en tant qu’acteur indispensable du projet que nous sommes en train de bâtir ensemble. Pour tout vous dire, chaque matin je ne me lève, non pour faire du commerce, mais plutôt pour faire kiffer mon équipe et par conséquent les clients ! Pour conclure, si je devais qualifier Decathlon, je dirais qu’il s’agit d’une sorte de grande famille où la hiérarchie est présente mais sans être ressentie comme telle. C’est sûrement ça qui rend possible l'émergence d’idées de la part de chacun des 76 000 collaborateurs répartis dans plus de 30 pays différents. ”
“ MON PRODUIT COUP DE COEUR ”
“ J’ai sélectionné le cruzer d’Oxelo, un moyen de déplacement ultra pratique que ce soit en magasin comme en ville, en effet, non seulement il est résistant et léger, mais il est également de très petite taille ce qui facilite son rangement ! ”